Personne ne semble vouloir se poser la question, comme si plus aucune prise avec le réel n’était possible tant cette affaire de diminution des rejets de CO2 était devenue un leitmotiv indiscutable. Et pourtant, si l’on ose prendre un minimum de recul, il survient une évidence : la réduction des émissions de CO2 n’est reliée en rien avec l’écologie — et pire : elle est contreproductive pour l’environnement et n’aboutira pas. Vous vous demandez pourquoi ? Suivez le guide…
Disons-le tout net : le CO2 n’est pas un polluant. N’importe quel spécialiste honnête en environnement, en biologie ou autres matières scientifiques qui étudient le vivant, le fonctionnement des milieux naturels, de la biodiversité, peut le confirmer très simplement. Le dioxyde de carbone — ou CO2 — est un gaz produit naturellement en quantité massive sur Terre. 94% de ce gaz stocké dans l’atmosphère est d’origine naturelle. Ce qui signifie que 6% seulement de ce stock de gaz indispensable à la vie sur Terre a été émis par les activités humaines. Sachant qu’il est toujours impossible de connaître vraiment la part anthropique dans l’augmentation de CO2 depuis 150 ans… Tout émet du CO2 sur Terre, comme les rapports du GIEC le rappellent :
« Les sources humaines de dioxyde de carbone sont beaucoup plus faibles que les émissions naturelles (…)De toutes les émissions de dioxyde de carbone produites naturellement, 42,84% proviennent de l’échange entre l’océan et l’atmosphère. D’autres sources naturelles d’origine végétale et animale importantes, incluent la respiration (28,56%), ainsi que la respiration du sol et la décomposition (28,56%). Un faible montant est également issu des éruptions volcaniques (0.03%).«
extrait de https://votreimpact.org/gaz-a-effet-de-serre/sources-de-co2 lui-même extrait d’un rapport du GIEC…
Au delà de ces constats de base, rappelons que la vie sur Terre n’est possible qu’avec un minimum de gaz carbonique : à moins de 150 particules par million (ppm) de cette molécule — dans la composition chimique de l’air —, les plantes déclinent puis crèvent. Bref, parler du CO2 comme un polluant — même quand il est émis par des activités humaines (en très faible quantité, comparées aux naturelles, ne l’oublions pas) — est parfaitement absurde. Mais alors, me direz-vous, pourquoi vouloir le réduire, voire le retirer de l’atmosphère pour des raisons dites « écologiques » ?
Le détournement de sens : une spécialité internationale
Le développement durable est un concept dichotomique onusien lancé en 1992 lors de la conférence de Rio, en même temps que celui de « protection de l’atmosphère ». A l’époque — alors que rien ne démontrait scientifiquement qu’un réchauffement en cours de la planète était causé par les activités humaines — il fut pourtant signé un agenda pour le 21ème siècle nommé sobrement « Agenda 21 ». C’est dans le chapitre 9 de cet agenda que l’ONU a indiqué qu’il fallait « réduire les émissions de gaz à effet de serre [des activités humaines] » pour empêcher un réchauffement dramatique de l’atmosphère. Le programme pour l’environnement de l’ONU, partenaire du GIEC, balisait donc il y a bientôt 30 ans ce qu’est et n’est pas « l’écologie liée au climat », sorte de mot fourre-tout pour décrire la protection de l’environnement en version « protection de l’atmosphère ».
La nécessité de contrôler les émissions des gaz à effet de serre et autres gaz et substances dans l’atmosphère devra se fonder davantage sur l’efficacité en matière de production, de transport, de distribution et de consommation et sur le recours croissant à des systèmes énergétiques écologiquement rationnels, notamment aux sources d’énergie nouvelles et renouvelables.
Extrait du chapitre 9 de l’Agenda 21 de 1992, Principes d’action —9.9 : https://www.un.org/french/ga/special/sids/agenda21/action9.htm
Quand, 9 ans plus tard, soit en 2001, le troisième rapport du GIEC sort, c’est une sorte de cri de victoire scientifique (et politique) qui en ressort : le réchauffement anthropique (causé par l’homme) est enfin prouvé ! Par quoi ? Par une courbe de reconstruction des températures fabriquée par un gamin de 28 ans en fin de doctorat (Michael Mann pour ne pas le nommer). Étrangement, cette fameuse courbe effrayante qui montre une température parfaitement stable ou presque de l’an 1000 à 1850 et qui monte quasiment à la verticale ensuite pendant 150 ans, n’a pas été attendue pour signer des accords de réduction des émissions… de CO2. Quatre ans auparavant, à Kyoto, Al Gore venait rassurer le monde sur les engagements que son pays prenait, de baisse de 30% des émissions de GeS américaines, etc, etc…
Alors, que vient donc faire l’écologie là dedans ? Absolument rien. Le vivant, la biosphère, la « mère nature » n’est concernée en rien par ces super mesures de réduction de CO2, dont — au contraire — elle se gave depuis des millions d’années. Les gens chagrins — sous propagande de l’ONU — ne seront pas d’accord avec ces quelques affirmations. Ce qui est bien normal, puisqu’ils croient aveuglément en un discours basé sur un pseudo consensus scientifique parfaitement forgé grâce à une étude bidon d’un Australien, en 2012 (les 97% de scientifiques de la planète entière supposés être d’accord pour dire que le climat se réchauffe à cause de l’homme). La courbe de 2001 a malgré tout été débunkée depuis. Elle était parfaitement fausse et biaisée. Les mails du Climate Gate du CRU ont démontré que les équipes qui travaillaient pour le GIEC avaient triché sur l’influence des gaz à effet de serre pour créer la fameuse courbe et lancer ensuite une énorme campagne politico-scientifique internationale de réduction des émissions de CO2, qui écrase toutes les autres depuis.
Sachant que lutter contre une propagande mondiale, pilotée par l’ONU, avec des financements gouvernementaux colossaux qui arrosent les laboratoires de recherche, les agences de l’énergie, environnementales, les ONG et même les grandes entreprises, est pour ainsi dire impossible. Donc, la fraction humaine de CO2 rejetée dans l’atmosphère réchauffe le climat, et même désormais le « dérègle » — selon les nouvelles terminologies en cours —, et quiconque réfute cette affirmation est au choix, un fou, un criminel ou un agent du mal (et du capitalisme mondialisé).

Réduire les émissions de CO2 ou la pollution industrielle ?
L’écologie est l’étude du fonctionnement du vivant. L’écologie politique est donc une volonté de réduire les effets négatifs de l’activité humaine sur le vivant. Il est clairement établi que la pollution industrielle pose de graves problèmes au vivant. Mais laquelle ? Celle des émissions de CO2 ? Non, et malgré des tentatives un peu désespérées des militants de la thèse du CO2 anthropique comme facteur de déstabilisation du climat, pouvant détruire la biosphère, la nature, la civilisation, rien n’a permis de prouver que les probables 0,8°C à 1,2°C de hausse — en 150 ans — de la température en différents points du globe (selon le GIEC) sont en cause dans une quelconque dégradation du vivant. De nombreuses études tentent de le faire, pour le corail par exemple. Mais d’autres viennent invalider ces thèses : des engrais chimiques parvenant jusqu’à l’océan depuis les terres pourraient très bien être en cause et ce depuis le milieu des années 80.
L’artificialisation des terres, l’utilisation intensive des pesticides dans les parties du monde les plus développées, la déforestation, les déchets plastiques rejetés en masse dans les pays en voie de développement sont les vraies pollutions que l’humanité devrait freiner, voire stopper si elle ne veut pas se retrouver dans quelques décennies avec de sérieux problèmes… écologiques. Tout ça n’a pourtant rien à voir avec les émissions de CO2. Donc pendant que les institutions internationales obsèdent sur le CO2 et sa réduction, les vraies pollutions restent dans l’ombre, ne sont pas traitées, ne font l’objet d’aucune « Conference Of the Parties » (COP) demandant de les réduire, ou même de les stopper.
GIEC is the new Shadock
Venons-en maintenant à l’escroquerie de la réduction des émissions de CO2 et des conséquences très inquiétantes qui en découlent.
La première chose à savoir est la chose suivante : en 1990, 80% de l’énergie primaire utilisée par l’humanité était fournie par les énergies fossiles. 30 ans plus tard, cette part est exactement la même : 80%. Par quel tour de passe-passe — alors que des réduction de plus de 20% des émissions de CO2 ont été effectuées en Europe par exemple, que des investissements retentissants ont été faits dans les énergies dites « renouvelables » (photovoltaïque et éolien), que 26 COP pour le climat se sont succédé — avons-nous un tel ratio qui n’a pas bougé ? Plusieurs explications sont à prendre en compte. La première : le monde développé a abaissé sa production d’énergie par les fossiles en délocalisant sa production industrielle vers les pays en voie de développement, qui eux, utilisent majoritairement des fossiles, et ce, de plus en plus. La deuxième est liée à l’inefficacité des énergies renouvelables : entre les parcs installés — établis en capacité de production — et la part de consommation réelle grâce à ces énergies, le gouffre est saisissant. Le nucléaire est abandonné à de nombreux endroits, sa part a baissé en 30 ans : trop cher, trop long à construire, trop difficile à sécuriser, trop dangereux, trop de complexité pour gérer les déchets et trop compliqué et coûteux à démanteler après en moyenne 40 à 50 ans seulement d’exploitation.
Toutes ces raisons cumulées font qu’en réalité le monde « ne sait pas faire » sans 80% d’énergie fossile pour produire de plus en plus d’énergie au fur et à mesure que les pays se modernisent, que des classes moyennes de développent et que le niveau de confort du monde occidental continue de s’élever (et tant mieux pour tout le monde). Si demain les grands pays d’Asie devaient abaisser leur émissions de CO2 nous verrions une immense panne économique survenir. Ce qui s’est déroulé pendant seulement 2 mois en 2020 avec le premier confinement nous en a donné un petit aperçu.
Réduire les émissions de CO2 peut avoir des conséquences très négatives pour la « planète »
La chasse au CO2 anthropique n’est pas une mince affaire, parce que ce CO2 relâché nous sert à faire plein de choses assez vitales : se déplacer, transporter les marchandises, se chauffer, s’éclairer, faire fonctionner quelques milliards d’ordinateurs, produire des médicaments, de la nourriture, des biens manufacturés, etc, etc. Or donc, si vous voulez changer la part des énergies fossiles utilisées pour faire toutes ces choses par autre chose il n’y a pas 50 solutions : il vous faut utiliser d’autres énergies. L’expérience des renouvelables de type photovoltaïque et éolien sur les 20 dernières années est intéressante à observer. Au delà de leur incapacité à remplacer les centrales à flammes ou à atomes de par leur intermittence et leur empreinte au sol 100 fois plus élevée, ces technologies ont causé de grands dégâts environnementaux. Et continuent à en causer. Pour les éoliennes, comme pour le solaire, ce sont des quantité de minerais extraits absolument colossales. On ne creuse pas sans tout casser, pour les mines de fer, de cobalt, de cuivre, de quartz, etc…
Les estimations varient mais la plupart sont d’accord pour dire que remplacer les véhicules thermiques par des véhicules électrique à batterie, la production des centrales électriques actuelles en éolien/photovoltaïque demanderait en gros de raser la moitié de la planète pour extraire tous les minerais nécessaires à cette « transition ». Pour se retrouver — en plus — avec l’obligation de refaire pareil 20 à 30 ans plus tard (durée de vie standard des parcs) pour la production électrique. Sans compter l’espace gigantesque que représenteraient ces champs « d’énergie verte » : les terre arables devraient vite disparaître. Mais dans la lutte contre la pire pollution jamais connue sur Terre, le CO2, il faut ce qu’il faut… n’est-ce pas ?
Une question se pose donc, un peu triviale, je l’avoue mais elle semble nécessaire : qui est assez con pour adhérer avec la thèse de réduction des émissions de CO2 par la baisse de production d’énergie des énergies fossiles pour « sauver la planète » ?
Réponse : les Shadoks de la « nouvelle écologie environnementale ».
Le GIEC, l’ONU, les gouvernements, les « experts » du climat — et leurs fans convaincus de faire de l’écologie — sont des nouveaux Shadoks qui s’évertuent à demander la même chose depuis 30 ans, sans aucun effet visible, mais qui continuent quand même à expliquer qu’il faut continuer dans cette voie. Les Shadoks ont une doxa qui est aussi celle du GIEC et des défenseurs de l’abaissement des émissions de CO2 alliée à la réduction ou la disparition des énergies fossiles
« Il vaut mieux
pomperabaisser les émissions de CO2 même s’il ne se passe rien, que risquer qu’il se passe quelque chose de pire en nepompantles réduisant pas ».
Même si cette réduction mène à une catastrophe écologique [et économique] incomparable ?
Oui, sauf que rien ne se passera de tel. Parce qu’il est impossible de réduire ces émissions et que quand bien même ça l’était, rien ne se passerait. Mais dans un monde de Shadoks aux intérêts bien orientés, ce n’est pas le résultat qui compte mais le chemin parcouru avec tout ce qu’il est possible d’y récolter. En l’occurrence, quelques milliers de milliards de dollars ou d’euros et la garantie que les affaires seront bonnes pour encore quelques décennies, en persévérant dans cette voie… sans issue et absurde…