Un détournement du « 1984 » d’Orwell, pour mieux saisir le militantisme écologiste climatique

Si l’on vous dit que vous êtes un acteur de 1984 sans le savoir, que vous soutenez, militez et défendez le système totalitaire du livre d’Orwell sans même vous en rendre compte, vous allez vous rebeller. C’est bien normal. Et pourtant, vous êtes plongé dans 1984. Pour le vérifier, ces extraits du roman d’Orwell, très légèrement détournés. Le mot Parti est remplacé par Giec. Ang-Soc par Angsoc-Giec. Et quelques autres par des mots-valises du discours sur le changement climatique. Les citations en italique sont tirées de 1984 et issues d’un article de Jean-David Sichel (« 1984, c’est maintenant ! »), pour la plupart. Bonne lecture…

«Un scientifique du Giec sait qu’il joue avec la réalité mais par l’exercice de la double pensée, il se persuade que la réalité n’est pas violée

« Ce que le Giec tient pour vrai est la vérité

Un cadre du Giec s’adressant à un climatosceptique : «Il faut vous débarrasser l’esprit de vos idées sur la climatologie. Nous faisons la climatologie»

«La condition scientifique et mentale dominante doit être la folie dirigée», «le Giec finirait par annoncer que 2 et 2 font 5, que le réchauffement climatique produit des hivers froids et il faudrait le croire. (…) Ce n’était pas seulement la validité de l’expérience mais l’existence même d’une réalité extérieure qui était tacitement niée. (…) L’hérésie des hérésies était le sens commun. (…) Le Giec disait de rejeter le témoignage des yeux et des oreilles.» Et enfin, «tout pouvait être vrai. Ce qu’on appelait les lois de la nature, l’étude de la variabilité naturelle du climat, n’étaient qu’absurdités».

Ceux qui connaissent la nature du monde dirigé par le Giec le définissent comme un collectivisme oligarchique avec d’un côté une population devenue également miséreuse, uniformisée et terrorisée et de l’autre, du côté des soutiens et des membres du Giec, «une nouvelle aristocratie constituée de bureaucrates, de savants, d’organisateurs de syndicats, d’experts en publicité, de sociologues, de journalistes et politiciens professionnels». D’ailleurs, «le Giec (…) prêche envers la classe ouvrière un mépris dont, depuis des siècles, il n’y a pas d’exemple

Les principes de l’AngSoc-Giec sont : négation de la réalité objective, double-pensée et mutabilité du passé.
«Nous ne détruisons pas seulement nos ennemis, nous les changeons. (…) Il est intolérable qu’une pensée erronée sur le climat puisse exister quelque part dans le monde. (…) Nous ne pouvons nous permettre aucun écart, même à celui qui est sur le point de mourir. (…) Vous serez creux. Nous allons vous presser jusqu’à ce que vous soyez vide puis nous vous emplirons de nous-mêmes et de notre théorie.»

«Une idée hérétique, c’est-à-dire s’écartant des principes de l’AngSoc-Giec et du changement climatique anthropique serait littéralement impensable, du moins dans la mesure où la pensée dépendit des mots.». Par exemple, une fois le mot variabilité naturelle expurgé : «la variabilité naturelle du climat n’existera plus, même sous forme de concept. Elles n’aura donc plus de nom. Il ne restera que le dérèglement climatique anthropique, ou l’urgence climatique».

La double pensée en pratique ? «Dire des mensonges délibérés tout en y croyant sincèrement, oublier tous les faits devenus gênants, puis lorsque c’est nécessaire, les tirer de l’oubli pour le laps de temps utile.» Ainsi, il n’y avait pas de pause dans le réchauffement entre 1998 et 2013 pour le Giec, puis la pause fut reconnue par le Giec pour être niée par la suite. Il n’y a désormais jamais eu de pause de 15 ans dans le réchauffement, pour le Giec ; même si ses propres archives indiquent l’inverse.

« Il est à peine besoin de dire que les plus subtils praticiens de la double pensée sont ceux qui l’inventent et qui savent qu’elle est un vaste système de duperie mentale. Dans notre société, ceux qui ont la connaissance la plus complète de ce qui se passe, sont aussi ceux qui sont les plus éloignés de voir le monde tel qu’il est. En général, plus vaste est la compréhension, plus profonde est l’illusion. Le plus intelligent est le moins normal.
Le ministère de la Paix s’occupe de la guerre. Celui de la Vérité, des mensonges. Celui de l’Amour, de la torture. Celui de l’Abondance, de la famine. Celui de la Transition énergétique, du Climat
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Avec le principe de mutabilité, l’Histoire n’est en effet pas étudiée ni même revisitée par des historiens comme il est bénéfique qu’elle le soit pour assurer une diversité critique de points de vue. Dans 2020-l’urgence climatique (le 1984 d’Orwell détourné), l’Histoire est réécrite en fonction des intérêts du Giec dans une volonté de perfection et de cohérence absolue avec son idéologie, car, comme l’assène le slogan de l’AngSoc-Giec, « celui qui contrôle le passé contrôle le futur« . Winston prend ainsi conscience qu’«aujourd’hui, la folie était de penser que le passé était immuable». Allergie envers le passé rejeté, abjuré, rupture voulue avec la tradition, avec l’ancienne civilisation: «Tout ce qui était ancien, tout ce qui était beau était devenu vaguement suspect. Tout ce qui pouvait démontrer que des réchauffements équivalents à celui des 30 dernières années avaient eu lieu dans le passé même proche, au début du XXème siècle, était devenu illégal et passible de procès pour négationnisme climatique.»

« Nous savons que personne ne s’empare du pouvoir avec l’intention d’y renoncer. Le pouvoir n’est pas un moyen, il est une fin. On n’établit pas une dictature énergétique pour sauvegarder une révolution écologique. On fait une révolution écologique pour établir une dictature énergétique.«