Tandis que des foules — excitées et inquiétées par les politiques et les médias — s’insurgent contre le « réchauffement climatique », des scientifiques spécialistes du domaine continuent de travailler et expliquent en quoi toute cette affaire n’est qu’une vaste propagande. L’un d’eux, et non des moindres — qui a participé aux travaux du GIEC jusqu’en 2003 — est l’un des meilleurs scientifiques du climat : Richard Lindzen. Après plus d’une décennie de conférences basées sur la continuation de ses travaux, Lindzen finit par venir faire acte de résistance sur Youtube via une vidéo de PragerU, un média conservateur américain propagandiste pro industriel.
« Lindzen est connu pour son travail sur la dynamique de la moyenne atmosphère, les effets de marée atmosphérique et la photochimie de l’ozone. Il a publié plus de 200 papiers et ouvrages scientifiques2. Il est l’un des principaux auteurs du chapitre 7, « Processus climatiques physiques et rétroactions », du troisième rapport d’évaluation du GIEC sur le changement climatique«
C’est ce que nous dit Wikipedia, l’organe de propagande des adeptes du « consensus ordo-néo libéral » pour tout de suite préciser :
« Il est un climatosceptique bien connu – ce sont ses adversaires qui le définissent ainsi, lui se dit climato-réaliste -, dénonçant l’alarmisme en matière de réchauffement climatique3 et un critique de ce qu’il affirme être des pressions politiques exercées sur les climatologues pour les conformer à ce qu’il appelle l’alarmisme climatique« .
La page wikipedia en français de l’un des plus grands scientifiques du climat — c’est ce qu’est Richard Lindzen — s’arrête là. Pour la version anglaise, c’est un peu mieux, mais la charge à l’encontre de Lindzen reste sévère. Lire l’histoire de cette sommité en climatologie (l’un des premiers et des plus anciens climatologues) reste tout de même très intéressant, avec en fin d’article la liste de ses fonctions, récompenses scientifiques, etc :
Lindzen is a recipient of the American Meteorological Society‘s Meisinger and Charney Awards, American Geophysical Union‘s Macelwane Medal, and the Leo Prize from the Wallin Foundation in Goteborg, Sweden. He is a member of the National Academy of Sciences (NAS), and the Norwegian Academy of Science and Letters, and was named Fellow of the American Academy of Arts and Sciences, the American Association for the Advancement of Sciences, the American Geophysical Union, and the American Meteorological Society. He is a corresponding member of the NAS Committee on Human Rights, and a member of the United States National Research Council Board on Atmospheric Sciences and Climate. He was a consultant to the Global Modeling and Simulation Group at NASA’s Goddard Space Flight Center, and a Distinguished Visiting Scientist at California Institute of Technology’s Jet Propulsion Laboratory. Lindzen is an ISI highly cited researcher,[66] and his biography has been included in American Men and Women of Science.[67]
Dans cette vidéo, Lindzen ne répond pas à la question « le climat se réchauffe-t-il ? » — il observe comme tous les scientifiques du climat un réchauffement depuis 150 ans — mais pourquoi ce réchauffement est gonflé dans le discours et surtout entièrement axé sur les émissions de dioxyde carbone, sans preuves scientifiques établies que ces émissions sont le facteur central de ce réchauffement actuel. Une propagande dénoncée par le scientifique, qui se fait taper dessus depuis plus de 10 ans, malgré des études scientifiques passionnantes publiées, des théories nouvelles sur les interactions climatiques…
« Soyons clair : Le travail de la science n’a strictement et en aucun cas, à voir avec le consensus. Le consensus, c’est l’affaire des politiques. Au contraire, la science exige qu’un seul chercheur ait raison ce qui signifie qu’il ou qu’elle a des résultats qui sont vérifiables par rapport au monde réel. En science, le consensus est hors de propos. Ce qui est pertinent ce sont les résultats reproductibles. Les plus grands scientifiques de l’histoire le sont précisément parce qu’ils ont rompu avec le consensus. Il n’y a pas de consensus en science. S’il y a un consensus, ce n’est pas de la science. Si c’est de la science, il n’y a pas de consensus. Un point c’est tout. »
Michael Crichton
Pourquoi Lindzen passe-t-il son message sur un média pro Trump et parfaitement conservateur, considéré donc comme propagandiste, me direz-vous ? Lindzen travaillerait pour l’industrie des énergies fossiles, à son âge ? Cet éminent scientifique se mettrait à dos une majorité de la communauté scientifique, les autorités politiques et même la plupart des industriels désormais parfaitement en phase avec la « transition énergétique », juste pour le plaisir ? Judith A. Curry, climatologue américaine, présidente de la « School of Earth and Atmospheric Sciences au Georgia Institute of Technology » est-elle cinglée quand elle conteste, remet en questions certaines énormités contenues dans les rapports du GIEC ?
La réalité est que plus personne ne veut diffuser les études la parole des scientifiques qui ne vont pas dans le sens du consensus déclaré et imposé par l’ONU (le GIEC est une instance de l’organisation internationale). D’autres climatologues continuent pourtant de faire savoir leurs doutes sur les modèles informatiques du climat utilisés par le GIEC, sur les recherches qu’ils continuent d’effectuer et qui ne collent pas avec les constats du GIEC. Les entendre est très difficile. Parce que la propagande politique a pris le dessus sur la science. Et personne ne sauvera le climat de quoi que ce soit, chacun le sait : si les gaz à effet de serre sont véritablement à l’origine des 1°C d’augmentation de la température en 150 ans (équivalents aux périodes de plusieurs autres périodes, dont l’antiquité, l’an mille), ce n’est pas en remplaçant les voitures à moteur à explosion par des voitures électriques ou en fermant des usines à charbon que le réchauffement sera stoppé. Les échanges commerciaux mondiaux, la production industrielle en perpétuelle croissance sont des facteurs centraux des émissions, et ils ne peuvent pas s’abaisser : le modèle économique ne le permet pas, les énergies fossiles ne peuvent pas être supprimées dans ce modèle, et quand bien même elles le seraient, la chaleur continueraient d’augmenter, selon les calculs des modèles que le GIEC utilise.
Tout ça mène à un constat très troublant : il a été assez simple de convaincre en une dizaine d’années les populations et les scientifiques que le problème central de l’humanité était les rejets de Co2 des activités humaines, mais par contre quasi impossible de convaincre d’un autre problème, bien plus dangereux, celui de la destruction de la biodiversité.
Elle a été aussi créée par l’ONU. Elle étudie l’effondrement terrifiant de la biodiversité sous les actions humaines. Elle indique que la vie sur Terre va devenir un enfer sous quelques décennies, avec +1,5° ou 2° ou 1° seulement ou même aucun réchauffement supplémentaire. Et cet enfer n’est pas créé par le Co2 ou les gaz à effet de serre. Il n’est pas non plus « potentiel » avec des modèles prédictifs plus ou moins fiables : il est déjà en cours, établi, vérifié et continue sans conteste. Parce que la destruction des terres, de l’eau, de l’air, par le modèle industriel en est la cause directe.
Le glyphosate n’est toujours pas interdit, et l’on sait que cette substance comme toutes celles utilisées par l’agro-chimie ont fait diminuer dans des proportions hallucinantes et inconnues à ce jour des espèces indispensables à la vie humaine : insectes, oiseaux, etc…
Les grands défenseurs du climat ne semblent pas intéressés d’empêcher la destruction des forêts, des écosystèmes, de la biodiversité qui ne sont pas liée aux émissions de gaz à effet de serre. Ils continuent à propagander la population en la culpabilisant sur leurs modes de transports, leur consommation d’énergie (tout en l’incitant à plus consommer pour le bien de l’économie), et surtout ne pas leur faire savoir que la catastrophe ne viendra pas d’un réchauffement anthropique, mais de la fin de la biodiversité par l’action humaine.
Le problème de la propagande sur la lutte contre le réchauffement climatique est simple : cette lutte a été montée et poussée depuis le début par un politicien américain, devenu milliardaire grâce au concept de bourse carbone qu’il a lui-même inventé via ses fonds d’investissements, finalement suivi par la finance internationale et accompagné par des scientifiques corrompus qui ont finalement convaincu leur communauté du bien-fondé de la cause du réchauffement. Cette histoire se vérifie très simplement grâce aux mails ayant créé le scandale du ClimateGate de 2009 et par l’histoire du politicien en question : Al Gore.